NOTES
Cf. « Le spectacle, à peu près nul quant aux décorations et aux changemens de scène, était animé par le mouvement matériel et la représentation des objets sensibles. Pour les tragédies, la salle était tendue en noir, et, dans l'inventaire des propriétés d'une troupe de comédiens, en 1598, on trouve des membres de Maures, quatre têtes de Turcs et celle du vieux Méhémet, une roue pour le siège de Londres, un grand cheval avec ses jambes, un dragon, une bouche d'enfer, un rocher, une cage etc.; monument singulier des moyens d'intérêt dont le théâtre croyait avoir besoin. » (Guizot, ouvrage cité, p. LII.)
Il est amusant de voir Chateaubriand (ouvrage cité, p. 256) utiliser la même source et broder sur un mot mal recopié: « Pour attirail dramatique, dans l'inventaire d'une troupe de comédiens, on trouve un dragon, une roue pour le siége de Londres, un grand cheval avec ses jambes, des membres de Maures, quatre têtes de Turcs, une bouche de fer [ferrea vox?], chargée apparemment de prononcer les accens les plus doux et les plus sublimes du poète. »
Le second inventaire qui suit est de l'invention de Hugo, rivalisant peut-être d'imagination avec Chateaubriand.